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- Nous procédons par cercle d'affinité: "Qui souhaite retrouver qui?". Voir détails dans la page: "Pourquoi ce blog?" reprise du 1er message publié.

- Ne mettez pas de commentaire sous les articles pas plus que sous les pages...car personne ne va les lire.
Je ne suis que la plume à votre disposition, Christiane LANIER jusqu'en 1971, DAIRE (ép d'Etienne) mail:christianedaire@orange.fr
Vous me donnez des infos...Je les publie. Vous souhaitez retrouver des "anciens", je vous donne des coordonnées (sauf 1 sur 1.220) ou nous faisons des recherches.

- Si vous le souhaitez, venez-nous rejoindre: soyez les très bienvenus dans notre aventure, reprenez contact avec vos copains...d'hier...
- Notre blog est le votre: http://lycee-en-foret-montargis-1961-1971.blogspot.com

ci-dessous 3/4 gauche: des "articles" (précédés d'une date) s'empilent, dans le 1/4 droit des "pages" avec des listes, des photos de classe ordonnées, nos têtes d'aujourd'hui, photos d'avant lycée....

jeudi 27 novembre 2014

Concert des "Shadows": notre jeunesse

Vous qui avez dansé dans les années 60 et +, sur ces morceaux de guitare au son si particulier,
voici un "royal" cadeau.
Fermez le yeux, mettez le son à fond et allez-y pour 26 minutes de nostalgie.
La musique n’a pas vieillie … comme nous !!!!
Partageons ensemble ce moment de bonheur.

                                    www.youtube.com/embed/l9bEpib1roE
(si cela ne s'ouvre pas directement, faire copier-coller)

Rappel: ce site ne vit que par les informations que vous m'envoyez (sur ma messagerie mail).

On vieillit...On est malade....trop souvent on retrouve des copains d'enfance pour accompagner ceux qui partent.....

La nécessité de retrouver ses souvenirs de notre jeunesse se fait plus présente.

A votre disposition. CD

dimanche 12 octobre 2014

Patrice MARECHAL, bac 65, 1er a avoir l'idée de retrouver ceux qui ont fait les débuts du lycée en foret

C'est avec immense regret que je vous informe de la disparition très brutale de Patrice MARECHAL.
 
Pour nous tous, Patrice restera le "beau blond", sportif, actif handballeur de l'équipe du lycée, ensuite, à Orléans dans l'équipe de l'ECO qui était toujours un niveau supérieur à l'équipe de Montargis, d'Olivet ou de Gien.
 
l'année précédente: 
 
 
 
Grace à un site généraliste Trombi ou copainsdavant, nous avions repris contact courant 2010...
 
Lors de la 1ère réunion en avril 2011 organisée par Janou (pour nous une petite jeune, bac 71...mais elle y avait fait ses 4 années collège puis ses 3 années lycée), Patrice a eu cette géniale idée: retrouvons-nous "entre nous", essayons de retrouver nos copains de jeunesse.
 
  Comme Patrice se souvenait de ses montées au lycée pour voir l'avancement des travaux et qu'il était persuadé que l'ouverture avait eu lieu en sept 61, j'ai pensé qu'on pouvaient essayer de faire quelque chose avec ceux qui avait connu les 10 premières années du lycée.
 
Nous étions une bonne dizaine fin aout 2011 au café de la Terrasse, souvenir de notre jeunesse (près du pont qui débouche sur la place Mirabeau): chacun se distribuant des taches précises en vue du RALEF Rassemblement des Anciens du Lycée En Foret que nous avions programmé 18 mois plus tard.
Voici l'article paru dans la presse locale le lundi 6 avril 2013:
d'accord, là il faut savoir où il se trouve....
 
Digression pour expliquer notre "merveilleuse aventure"
Comme j'étais la seule à avoir une expérience d'une initiative similaire: notre CEG dans l'école Pasteur de garçons de Montargis, je m'étais proposé pour tenir un fichier....mais j'y avais mis des limites: nous ne recherchons que ceux qui étaient demandés...donc par affinité.
 En effet en 2007, étant privée d'activité professionnelle, je souhaitais retrouver en sept 2009, cinquante ans plus tard, ceux que j'avais connus de sept 59 à Juin 63...
Fin 2007, un blog, transformé en 2008 en site (car, à cette époque, trop lourd en informations)...de l'aide de copains toujours montargois, quelques articles parus dans l'Eclaireur, hebdomadaire local....tous ceux qui avaient fréquenté l'établissement, disparu en avril 1969 suite à la construction du CES du grand Clos, ont voulu être intégrés au projet....et de 300, nous sommes passés à 1.100 noms avec + de 800 coordonnées retrouvées....
Un énorme "projet"...un ancien du lycée, élu à Montargis nous avait promis son aide mais fut aux abonnés absents pendant les 6 mois précédents, la mairie de Montargis affirmant même que rien n'était possible sur place, les employés de la mairie de Chalette nous donnèrent de précieux conseils, proposant même un lieu de réunion, création en urgence d'une association, ....
Enfin...un merveilleux souvenir pour les 500 présents dans la cour de notre école, mais des organisateurs épuisés, ne pouvant profiter de leur journée. 
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Même si les réseaux sociaux avaient faits d'énormes progrès, j'ai rapidement compris que nous ne pourrions rien faire sans un blog dédié.
Pensez que sans l'idée de Patrice, l'aide de J.Pierre RIMBERT, de Chantal HUREAU, et de quelques autres, cette belle initiative n'aurait pas existé.
 
Le blog ne vit que grâce à ce que vous m'envoyez. 
 
il est sûr que je préférais vous écrire sur un autre sujet que celui-ci.....
 
La famille de Patrice habitait un des beaux immeubles des "cités" (pour les non montargois, au dessus du cimetière, ou en haut de la Sirène), le plus proche de l'Eglise que nous avons vue construire.
Son copain de jeunesse J.Yves TRICOT (mêmes références que moi CEG 59-63, lycée 63-67) habitait le bloc million aujourd'hui détruit, alors que mes parents avaient construit un pavillon à moins de 100 m de ces 2 copains...qui se retrouvaient parfois sous ma fenêtre.....
 
Le 6 avril 2013, nous avons eu la chance d'avoir les 3 frères MARECHAL.
Son frère Marc, bac 64, tout aussi blond que Patrice, habite l'Isère.
Leur frère ainé est le mari de Jacqueline FETERLY (lycée 61-63), ils sont dans le Jura.
Patrice vivait depuis plusieurs années sur la "cote" près de Toulon.
Colette, son épouse qui l'accompagnait le 6 avril travaille à Toulon
Mardi après-midi, je leur transmettrai vos marques d'amitié.
 
 

jeudi 7 août 2014

Photos de la soirée du 6 Avril 2013

Vous avez été nombreux à me "réclamer" des photos de notre "Ralef" (Rassemblement des Anciens du Lycée En Foret)....mieux vaut tard que jamais.... 
 
Nous étions plus d'une centaine au lycée à partir de 13h
- voir liste nominative avec années de présence dans la page ad hoc,
- voir les divers articles publiés dès le 7 avril (2013), dont les compte-rendus de la République du Centre et de l'Eclaireur.
 
Pour le diner, nous n'étions qu'une grosse cinquantaine.
Jacques DARBIER (63-67) avait mis à notre disposition un "Darbus" = Bus Darbier d'époque, le même que les filles prenaient pour aller coucher à l'internat du Chinchon avant la construction des batiments.
 
Merci de m'aider si vous voulez voir figurer les noms au dessus de chaque photo....
  J.Pierre ROBERT 63-67 (et son épouse?)
 
à droite Mme VIOLAS (prof de physique de 63 à 91) avec des collègues ou amies
qui feront une démonstration de danse
 
 
 Jeff GANNAT (63-67) vers le milieu, parlant avec 
Etienne DAIRE (pi 67-69) pull bleu ciel et cheveux blancs 
 
 
 
 
 Jean Pierre RIMBERT (63-67) et Flora exGALLELO (63-67 puis pionne 67-69) assise
 
 J.Pierre DEPEE (60-65)
 J.Pierre RIMBERT debout, J.Pierre DEPEE assis
peut-être J.Yves PARE 64-65 ?
 Mme VIOLAS (de dos)
Patrick PACAUD (copain de Katy exGUILLON et Dominique LEBEAU) tous 63-67
qui nous a raconté beaucoup de "petites histoires"
 
- donnez-moi des précisions sur les photos ci-dessus. toujours par mail, ne pas mettre de commentaire sur le site. Seuls, ceux qui cliquent sur commentaire sous les articles ou pages en sont informés.  
-  envoyez moi d'autres photos, je me ferai un plaisir de les publier.

 
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Hier vers 18h, j'ai rencontré J.Pierre DEPEE...dans l'allée centrale d'un petit super-marché de l'agglo montargoise....un vrai miracle...et...que ça fait plaisir.....
 
Toujours à votre service


vendredi 1 août 2014

Compte-rendu de la visite du chateau de Montargis

L'article précédemment publié semble vous avoir interessé.
J'ai publié le même sur le site ceg-pasteur-montargis.com.
Ayant une centaine d'abonnés sur ce dernier...et sans doute beaucoup de lecteurs réguliers, je me doutais que l'un d'eux allait m'envoyer un message.
Un "pasteurisé" me proposait son compte-rendu d'une des visites que nous avions organisée en 2009.... à condition que je le publie dans son intégralité de son récit..ce que j'ai évidemment fait sur le site du ceg....mais j'ai pensé que cela pouvait aussi interesser "nos" anciens du lycée.
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commençons par des photos trouvées sur le net:
 
 
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..."La visite du Château de Montargis a été riche d’enseignements car M. BILLARD est un passionné d’histoire de France.
Sa mémoire est phénoménale. Il se souvient des dates de naissance et de mort de nombreux personnages illustres et connaît dans le moindre détail des moments précis de leurs vies.
On pourrait l’écouter des heures entières sans se lasser. (Il est également un passionné de philatélie).
 
Notre visite du château s’est déroulée en six étapes et a duré trois heures.
- La tour carrée dite « poterne » édifiée par Philippe AUGUSTE.
- Vestiges de l’église romane Sainte Marie du XII siècle.
- Crypte de l’église Sainte Marie et église souterraine.
- Les caves du jardin royal du XIII siècle.
- La nouvelle chapelle.
- Les remparts face à la ville en cours de restauration.
 
La tour carrée dite « poterne ».
Après avoir fait l’historique du château de Montargis qui remonterait à Clovis par la présence d’une simple tour, M. BILLARD nous montra les emplacements de la herse et de l’assommoir qui étaient là pour dissuader ou repousser d’éventuels envahisseurs.
Il n’y avait plus de trace de l’ancien pont-levis, mais notre guide nous le localisa grâce à d’anciennes archives.
 
Vestiges de l’église romane Sainte Marie du 12ème siècle.
Seules les bases de quelques colonnes et murs sont encore visibles sur le sol.
Pierre II de Courtenay la fit construire en 1180.
Elle fut l’église paroissiale du 12ème au 15ème siècle.
Délaissée, le roi Louis XIV, saisie d’une crise de sarkozisme aigue, la fit démolir en 1697, sous prétexte qu’elle lui cachait la vue de la forêt de Montargis.
 
Crypte de l’église Sainte Marie et Chapelle souterraine.
Un escalier pentu et glissant, recouvert d’un épais tapis de feuilles mortes, donne accès à la crypte et à la chapelle souterraine.
Dans la crypte étaient entreposées des reliques de saints dont on ne trouve plus de traces aujourd’hui.
En ces temps reculés, les Grands de ce monde aimaient posséder des reliques de saints.
Elles étaient à leurs yeux un véritable trésor et il n’était pas rare qu’un seigneur offre à un autre seigneur une partie de relique, un index ou un pouce, en gage d’amitié ou de fraternité. Les reliques de Saints étaient ainsi éparpillées un peu partout et au final, chacun revendiquait sa propre relique de tel ou tel saint. Ce qui faisait qu’un même saint pouvait se retrouver avec cinq fémurs, quatre tibias et trois crânes.....
Un peu monstrueux, non ?
Pour les villageois et les paysans, l’approche des reliques était toute différente.
Par le puits d’aération de la crypte et de la chapelle, ils déroulaient de longues bandelettes de tissu qu’ils venaient poser sur la relique quinze mètres plus bas. Ils les remontaient ensuite religieusement pensant qu’elles s’étaient chargées de toutes les vertus du saint et que par là, elles les protégeraient du mal et pourraient éventuellement les guérir de leurs maux.
M. BILLARD nous donna la méthode utilisée par les compagnons de l’époque pour creuser un puits d’aération débouchant pile poil dans l’axe de la crypte et cela sans niveau à bulle sophistiqué et sans appareil de visée comme aujourd’hui.
Ils travaillaient en utilisant des jalons qu’ils alignaient en partant de l’axe central de la crypte jusqu’à sa sortie extérieure. Ils alignaient ensuite d’autres jalons en sens contraire à la surface du sol et dans le même alignement de ceux de la crypte. Ils mesuraient très précisément les longueurs horizontales entre les jalons du bas et les additionnaient. Cette mesure horizontale était reportée sur l’alignement des jalons du haut, ce qui déterminait un premier point situé pratiquement à la verticale de l’axe de la crypte. Ils recommençaient trois fois l’opération pour obtenir trois points très peu éloignés les uns des autres. Ils déterminaient ensuite le point moyen de ces trois points pour définir le point idéal situé à la verticale du centre de la crypte. Le sol était bien souvent constitué de roche très dure et ils n’avaient pas le droit à l’erreur, d’où cette triple détermination.
Munis de pioches et de pelles ils creusaient à la verticale un puits parfaitement circulaire qui avait pour centre le point idéal et qui aboutissait quinze mètres plus bas à l’endroit choisi.
Toutes les voûtes croisées de la crypte étaient identiques. La raison en était simple. Le gabarit en bois qui les soutenaient durant leur construction servait à toutes. Une voûte croisée finie, le gabarit était utilisé pour une autre et ainsi de suite.
La pierre la plus haute de la voûte, en forme de croix, appelée clé de voûte était en pierre très dure car c’est elle qui recevait le maximum d’effort à l’écrasement.
Les autres pierres de la voûte étaient taillées dans de la pierre de Souppes.
Elles étaient acheminées par voie navigable sur la rivière du Loing.
Toutes les autres pierres de l’édifice étaient constituées de pierres gélives des champs.
Dans la chapelle souterraine, la voûte arrondie au dessus du chœur représente le ciel et par là DIEU.
Tout ce qui est carré ou rectangulaire représente la vie terrestre et les hommes.
Trois petites niches taillées dans la pierre symbolisent la trinité.
Le chiffre trois est partout présent dans les édifices religieux.
J’ai fait rire mes camarades lorsque j’ai posé à M. BILLARD la question suivante :
« Est-ce un hasard si nous sommes 30 personnes en ce saint lieu ?
Le nombre 30 est un multiple de 3 et peut-être l’avez-vous choisi par respect de la Sainte Trinité, comme les bâtisseurs d’autrefois? »
M. BILLARD a pris beaucoup de plaisir à nous démontrer que l’architecture de cet édifice était parfaite et que rien n’était le fruit du hasard mais qu’au contraire tout était pensé et réfléchi.
 
Les caves du jardin royal du 13ème siècle.
Un long escalier pentu et étroit donnait accès à des caves conçues de la même manière que la crypte. Il fallait parfois baisser la tête pour ne pas se la cogner sur un bandeau de pierre. Si nos têtes étaient solides, le bandeau l’était davantage !
La cave était constituée d’un long tunnel qui desservait des impasses perpendiculaires d’une dizaine de mètres de profondeur. Les gens de l’époque y entreposaient du vin ou diverses racines qu’ils conservaient durant les longs hivers.
La pomme de terre était alors inconnue. Il n’empêche que certains murs s’effritent et que d’autres ont été démolis par des pillards en quête de trésors.
Ils ont laissé les pierres sur place, ce qui rendra plus aisé le travail de restauration. Il suffira de remettre ces mêmes pierres à leur emplacement d’origine.
Il y a peu de temps encore ces caves étaient utilisées pour la culture de l’endive car toutes les conditions de température et d’hygrométrie y étaient réunies.
Des habitants inattendus vivent dans ces caves.
De charmantes chauves souris hibernent suspendues la tête en bas, accrochées au plafond. Il en existe une dizaine d’espèces.
A notre grand regret le comte DRACULA était absent.
Les fêtes d’halloween venaient de se terminer et il n’avait pas eu le temps de réintégrer son logis......
D’après M. BILLARD ces caves seraient antérieures au 13ème siècle car un ami à lui, connaisseur en pierres, a remarqué dans la voûte, la présence d’un matériau spécifique à la réalisation des tuiles des maisons gallo-romaines.
Une analyse au carbone 14 permettrait de dater très précisément le creusement de ces caves car des traces de carbone apparaissent dans certaines pierres.
Nous avons encore beaucoup de choses à découvrir et à apprendre dans ces caves et dans les vestiges du château, nous a confirmé M. BILLARD.
Il ne voulait pas entendre parler de souterrains car d’après ses recherches, ils n’ont jamais existé, sinon que dans l’imaginaire des gens. Le sous-sol de Montargis est un maillage de rivières souterraines qui rend impossible ce genre de construction. Tout trou ou tunnel se verrait inondé dans le quart d’heure qui suivrait sa réalisation.
M. BILLARD fait actuellement réaliser par un cabinet de géomètres un levé précis du château. Ce document sera précieux, car superposé à des plans plus anciens, il permettra de mieux localiser certains sites et de faire de nouvelles fouilles. Les précédentes se faisaient un peu au hasard et selon les intuitions des « chercheurs » ou des « violeurs » de sépultures.
 
La nouvelle chapelle.
Sa construction est beaucoup plus récente et elle s’appuie sur la partie inclinée du mur d’enceinte du château.
Elle possède un chœur et une nef comme toutes les chapelles, mais sa singularité réside dans ses neuf vitraux. Ils ont été réalisés par quatre maîtres verriers différents, ce qui est unique en France. On y retrouve les signatures des quatre plus grands faiseurs de vitraux.
Leur réalisation remonte environ à un siècle et demi et ils ont gardé toute leur splendeur. Seuls les assemblages de plomb qui les maintiennent mériteraient d’être refaits car dépassé 150 ans le plomb s’affaiblit et devient cassant.
M. BILLARD recueille actuellement des fonds pour les faire rénover. Mais cela coûte très cher et rares sont les mécènes qui aujourd’hui donnent de l’argent. Les visites et les bouquins vendus sur l’histoire du château contribuent en partie à constituer ces fonds.

La chapelle possède neuf vitraux et un dixième plus petit situé au dessus d’une porte.
Ce dernier a été découvert par M. BILLARD, d’après les dires d’un ancien qui en avait un vague souvenir. Il était caché derrière un faux mur et s’était écroulé sur lui-même. Par chance aucun morceau de verre n’a été cassé et il a pu être restauré dans son intégralité à 99/100.
Aujourd’hui il est comme neuf.
Chaque vitrail représente un Saint et M. BILLARD nous a raconté la vie de chacun d’eux avec une précision étonnante car il possède une très grande érudition. Chacun de nous était émerveillé par son savoir. Rien ne lui échappait. Ni les dates, ni les noms, ni les épisodes croustillants de leur vie.
 
Neuf vitraux, neuf personnages: Au centre du chœur, Jésus Christ, à gauche la Vierge Marie et à droite, lui faisant face, Joseph.
 
Dans la nef, on pouvait voir Sainte Eléonore, Saint Louis, Le frère de Saint Louis Robert de France comte d’Artois dit le vaillant, Jeanne d’Arc et deux autres saints dont j’ai oublié les noms.
 
La visite des remparts.
A la sortie de la chapelle, il pleuvait si fort que la visite des remparts s’est limitée à une course folle entre ce lieu de recueillement et nos voitures, laissant loin derrière nous, les remparts, la batterie du château et de violents tourbillons dans lesquels feuilles mortes et tuniques vaporeuses de fantômes tournoyaient.
 
En complément de cette visite voici l' Historique de la restauration de la glacière.
 
Il y a trois ou quatre ans, M. BILLARD a fait appel à mes services pour localiser une ancienne glacière qui se trouvait aux abords des remparts du château.
Il avait besoin pour cela des plans napoléoniens sur lesquels figuraient d’anciennes maisons aujourd’hui détruites. Sous l’une de ces maisons une glacière avait été construite pour permettre au montargois d’avoir de la glace en toute saison et notamment l’été.
Ces plans n’existaient plus au service du cadastre mais seules demeuraient des micros fiches sur lesquelles apparaissaient les remparts du château et les maisons avoisinantes.
Ces documents étaient réservés exclusivement à l’usage du personnel du cadastre.
Etant bien introduit dans ce service, du fait que j’y allais quotidiennement pour consulter des plans et instruire les dossiers de mes patrons géomètres, j’ai demandé à un employé s’il pouvait me faire une copie à titre personnel et exceptionnel de la microfiche intéressant le secteur.
Il me fit cette copie gracieusement et je l’ai ramenée à une échelle correspondant à celle du plan cadastral actuel sur lequel ne figurait aucune maison.
En superposant à la perfection ces deux plans M. BILLARD put resituer l’emplacement exact de la maison sous laquelle était la glacière. Il mesura sur le plan les cotes entre l’axe de la maison et plusieurs parties saillantes des remparts et détermina ainsi le centre de la glacière.
Sur le terrain, muni d’une chaîne d’arpenteur, il appliqua ces mêmes cotes et matérialisa par un piquet son emplacement.
Une équipe d’ouvriers munie de pelles et de pioches ont creusé à l’endroit présumé, et après avoir fouillé et déblayé les gravats des anciennes maisons ayant servi de remblai pour boucher les caves, ils retrouvèrent le grand puits circulaire qui servait à stocker la glace.
Aujourd’hui cette glacière est restaurée et fleurie. Elle est à ciel ouvert et chacun peut la voir en montant le chemin qui longe la nouvelle chapelle et qui conduit aux « cités ». Elle est à une cinquantaine de mètres de l’entrée du château où se situe l’actuelle « poterne »".
 
William CREFF (ancien du CEG Pasteur, puis Durzy)

mardi 29 juillet 2014

"MONTARGIS" (notre ville de jeunesse), vidéo printemps 2014 par le Lions's Club

Reçue ce jour, par une montargoise, je me sens "obligée" de vous faire partager ce lien:
 
Sous la vidéo, des commentaires partagés.
 
Pour ma part,  je salue les belles vues des canaux fleuris, des monuments historiques presque tous remis à neuf et bien sur cet immense ensemble qui remplace notre "Tivoli".
 
La richesse de "notre" ville:
 
- Ses canaux...la "Venise du Gâtinais" mérite bien son surnom et les municipalités successives ont continué à fleurir abondamment...et avec goût...
 
- les remparts ont presque tous disparu, mais imaginez l'ensemble: vous partez du château, allez vers l'ouest (fg d'Orléans), descendre ensuite pour passer devant le Chinchon (le collège de filles de notre époque), là vous longez les douves...puis bd des belles manières et direction du canal...qui a repris le tracés des douves  (sur la gauche, face au jardin Durzy et l'ancienne mairie) vous verrez encore des tourelles. Suivez ensuite le canal qui vous ramènera au pied du château.... 
Pensez que ces remparts faisaient également le tour de la butte du château (mais là aucun vertige) et si l'ensemble avait été conservé, Montargis serait plus connu (car plus grand) que Carcassonne....
 
Pour le château, il ne reste rien (contrairement à ce qui est dit dans le reportage, qui montre un porche, le château étant plus loin sur la butte).
Pensons qu'à l'époque féodale, puis renaissance, la plupart des reines de France accouchant au château de Fontainebleau, venaient se reposer ensuite au Château de Montargis.
Une petite partie de souterrain et une chapelle se visitent. M.BILLARD peut vous tenir attentif pendant plusieurs heures.
 
- l'Histoire du Chien de Montargis est très bien relatée dans la vidéo: inutile d'y revenir
 
- l'ancienne Mairie, avec à l'étage le musée GIRODET.
Nous avons tous travaillé le français avec le "Lagarde et Michard" et tous les montargois de notre jeunesse, rappelaient que le tableau de Châteaubriand avec le bras dans l'ouverture de la veste: c'était un Girodet.
Le musée est fermé pour plusieurs années...pour se mettre aux normes obligatoires s'imposant aux bâtiments accueillant du public. En attendant sa réouverture, au milieu de la rue Dorée, vous pouvez voir quelques expositions temporaires...avant qu'ils ne détruisent l'immeuble pour faire une nouvelle ouverture en direction de la pêcherie.
- l'ancienne Mairie conserve la Salle des Mariages...il se peut que cela évoque des souvenirs à certains...avec la traditionnelle photo devant le plan d'eau dans les jardins Durzy derrière le batiment....
 
- l'Eglise: A l'intérieur, souvenir de magnifiques vitraux très colorés mais d'un ensemble du bâtiment très très sombre...Si vous y allez maintenant, vous serez surpris. Je ne pouvais soupçonner que la pierre pouvait être aussi claire. Au printemps dernier, il restait encore la partie droite en entrant à restaurer ..l'ensemble devrait être bien terminé.
             Pour l'extérieur, les  travaux ayant été commencés très en amont, sur la vidéo, vous pouvez admirer la clarté de la pierre extérieure et la beauté des bas-reliefs....
 
- la Salle des Fêtes évoque, pour moi, chaque année, les bals du mimosa, les galas du cercle Pasteur, de Femina, les fêtes des multiples écoles, chorales, spectacles  divers: chanteurs très connus, pièces de théâtre... sans oublier les championnats de boxe (à l'époque de nos champions de France montargois, Michel HOUDEAU et son beau-frère, entrainés par M.Milbert ), les combats de catchs.
Mais, sans doute pour la plupart d'entre vous, c'est le souvenir des bals du bac. Nous en avions 2 par an: un fin Juin et l'autre mi-septembre....Je me souviens surtout  de mes 2 derniers:
       -  juin 68, avec "mes" élèves de Durzy (et les 2 Surgés) j'entends M.Leplat me dire "je me sens partir en Calèche" après qu'il m'ait demandé le nom de mon parfum...
      - 28 Sept 1968, un pion du lycée, nommé par erreur à Durzy, invite la seule pionne....Les surgé Pancrazi et Delaveau ayant demandé son retour parmi eux....Etienne a gardé la pionne en souvenir!!!!
J'ai rejoint le lycée en foret en sept 69, mais Etienne avait obtenu sa mutation pour Orléans ce qui lui évitait les multiples trajets en voiture...d'autant plus qu'à cette époque il menait de front de nombreuses activités: la fac à la Source, les 36 heures de pionnicat, le hand le samedi soir, mais surtout le basket 2 entrainements par semaine et un match le dimanche après-midi.....
 
D'accord, j'ai fait une digression très personnelle....mais n'est-ce aussi un des objectifs de notre blogs:  évoquer des souvenirs en retrouvant d'anciens copains....
 
- Pour votre information, la Salle des Fêtes, construite en 1924-25, après 80 ans d'exploitation avait besoin d'un sérieux rafraichissement, ce fut 12 années de travaux, très séquencés...et une 2è inauguration en 2006....Tiendra-t-elle encore 80 nouvelles années?
 Vous trouverez tous les détails dans l'ouvrage édité par la ville de Montargis par les "Archives municipales de Montargis" (tel 02.38.89. 33.70. courriel: archives@montargis.fr)
 
"La salle de fêtes de Montargis"
80 ans d'histoire de sa construction à sa rénovation 

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- Sur la vidéo, pour ceux qui ne sont pas allés à Montargis depuis longtemps, vous voyez un "monstre gris" qui enjambe un bras du Loing et qui remplace le Tivoli (notre ancien cinéma) : c'est la médiathèque...les rangées de box avec écran et clavier ont remplacé les rangées de bouquins....
 
- reste un vrai problème, dans la Vidéo il est dit "le lac des closiers a été réalisé grâce au creusement du canal de Briare au siècle dernier"....n'y a-t-il pas plusieurs siècles de différence?
 
Nous sommes nombreux à avoir connu ce quartier Est de Montargis....nombreux habitants de la Chaussée y avaient leur jardin et le reste était une friche, annuellement inondée par le Loing. Impossible à franchir autrement que par les ponts de la chaussée.
Mon explication: 
Pour modifier la circulation de la nationale 7, même si un sens unique avait été instauré : vers le nord par la rue Dorée et vers le sud par la rue Gambetta, les embouteillages, les camions de plus en plus gros... ce n'était plus tenable.
Décision de la construction d'une "déviation" d'où la destruction de très belles propriétés le long de Loing mais nécessité de tonnes de terre pour que cette circulation se fasse en hauteur....ce qui a permis ce plan d'eau des closiers avec plus tard sa piscine couverte et ses jolis circuits et petits ponts pour rejoindre l'arrière de notre collège (Pasteur)....
 Ils en profitent pour raser la totalité du quartier de la Chaussée.
 
Un ouvrage retraçant cette période, par une "petite jeune" dont les grands-parents habitaient le quartier:  
"La Chaussée"
Souvenirs d'un faubourg disparu
(Témoignages, Photocopies)
Par Liliane Bataille-Violas
 
La 1ère impression a été faite par l'association Parole et Images de Montargis dans les années 70-80, depuis longtemps épuisée.
Une personne de passage à Montargis m'a signalé sa réédition l'an dernier, trouvée dans une librairie Place de la République.  
 
                                                              ------------------------------------
 
Pour la dernière moitié de la vidéo: c'est le rappel du but de cette organisation internationale, les Lions ayant pour devise: "servir". Ils ont voulu faire style "rappeur", heureusement que le texte est écrit en dessous.
Je n'ai pas reconnu de visages...mais je suppose que dans ces 2 clubs, se trouvent encore des anciens du lycée de notre époque....
Bien cordialement. CD 

lundi 21 juillet 2014

Commentaire écrit par Frantz LABROT sous la photo de Philo 61-62

Heureusement qu'on me prévient quand une personne ajoute un commentaire sous une page, un message...car sinon seuls ceux qui...par hasard ouvrent une page, un message... texte...et lisent jusqu'en bas...et peuvent savoir qu'une personne a ajouté des informations
Préférez donc m'envoyer un mail (mon adresse figure sur l'en-tête de notre blog)
 
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Philo 61-62 avec presque tous les noms" : 
"Cette photo a été prise au cours du troisième trimestre.
A cette époque, j'étais à Rambouillet parce que le lycée de Montargis m'avait viré suite à un rapport carabiné d'un pion jaloux (souvenez-vous, Anne-Marie !) et ressentiment du Président Cazalet (fin de la guerre d'Algérie).  
Ce n'est donc pas moi, bien que la personne photographiée me ressemble étonnement.
Bises à toutes et tous.
Frantz (Xavier) LABROT". 
 
Ce commentaire nous apprend que Frantz LABROT a pris connaissance de l'existence du blog, 
Qui était le pion jaloux? Qui est Anne-Marie? dans cette classse, une seule Anne Marie  qui pouvait être la sœur ainée d'une autre Lauga reconnue sur plusieurs photos....
Nous, on veut bien, partager les histoires (petites ou grandes) de cette époque....
Un mail (ou un coup de fil de Frantz) serait le bienvenu
Je ne sais pas si la photo a été prise au 3è trimestre.. mais ressemble plutôt à une photo d'hiver: manteaux, foulards, gros pull....
 
Ravie de constater que ce que j'écris est lu...
Voici donc une précision reçue: 
"Si Frantz (devenu Xavier) ne s'est pas reconnu, ses "collègues" de l'époque sont formels: c'est bien lui....par contre n'avait pas de souvenir d'un départ anticipé..."
...Je suis allée sur Facebook où j'ai trouvé de multiples Xavier LABROT, ce doit être des homonymes comment une même personne a pu faire autant de choses?....même en 50 ans....J'ai laissé des messages...compléterai au fur et à mesure....
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Pour la compréhension de tous, voici ce que j'avais publié en 2011 (ou 12)...
Martine DORARD  nous avait fait par de ses doutes, Frantz LABROT se souvient-il de Michel CHEVALIER avec lequel il aurait pu être confondu ? et Michel pourrait-il confirmer que c'est lui ?
 
1  - 1 J.Marie GUILLON -2 J.PONCEAU - 3? - 4?- 5 Michel MORIZET - 6 PARAIZO - 7 ? - 8    Alain MATISSE - 9 Christian BLONDEAU -
2 - 1 Andre AUBERT - 2 Pascal THOMAS - 3 Jeanine TOUZEAU - 4 Claude LEDROIT -   5 jumelle DUTRUILE - 6 ? - 7 OGNOV - 8 Jean WAGNER - 9 Frantz LABROT 
3 - 1 ? - 2 Françoise SAUVAGET - 3 Jacqueline DURLIN - 4 Monique CAMPION - 5 M.Claude COLLET - 6 Paul DUNAND -7 Roger GRAMAIN - 8 A.Marie LAUGA - 9 ? CAMPION - 10 ?
4 - 1 ? - 2 Edith PETIT - 3 Françoise ANGIBAULT - 4 M.Thérèse FOUIN - 5 Nadine LELIEVRE - 6 Michèle PINSARD -7 Jeanine SMOLNICK - 8 Marie Claude KLEIN - 9 A.Marie MUZARD - 10 jumelle DUTRILLE - 11 ?
CD: Bravo et merci pour cette nouvelle photo. Elle nous permet de mettre Pascal THOMAS dans sa véritable classe, je crois que Monique (ex CAMPION) et J.Paul FOUCARD m'avait déjà fait cette réflexion lorsque nous avions échangé au téléphone

Mail de Martine DORARD:
Bonjour,
Merci pour la photo. Ça n'est pas mon année, mais j'en connaissais quelques uns, dont Pascal THOMAS, c'est bien lui, Jean Marie GUILLON,  Roger GRAMAIN..... 
Es-tu certaine du 9, 2ème ligne, Frantz LABRO, je trouve qu'il ressemble à Michel CHEVALIER ???
Cordialement. Martine DORARD
 
CD: Je ne suis sûre de rien, j'ai écrit les noms sous votre dictée...
 
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Frantz LABROT va donc être ajouté dans notre listing interne,  et s'il souhaite nous raconter ce qu'il est devenu après ces 50 ans, je me ferais un plaisir de le publier comme je viens de le faire pour Elisabeth DOUILLET.
 
....J'ai pris l'habitude d'écrire en bleu les noms de ceux qui nous ont rejoints, ceux qui doivent être quelque part mais dont nous n'avons pas les coordonnées.... savent-ils que notre blog existe....L'un de vous a-t-il contacté Jacqueline DURLIN (qui doit vivre dans le Périgord), Michel MORIZET  (qui a dû être enseignant comme ses parents) ?
 
Ce blog est le votre, plus vous me donnez d'informations à publier, plus nous avons des chances qu'un ancien nous découvre et vienne nous rejoindre.