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Je ne suis que la plume à votre disposition, Christiane LANIER jusqu'en 1971, DAIRE (ép d'Etienne) mail:christianedaire@orange.fr
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ci-dessous 3/4 gauche: des "articles" (précédés d'une date) s'empilent, dans le 1/4 droit des "pages" avec des listes, des photos de classe ordonnées, nos têtes d'aujourd'hui, photos d'avant lycée....

vendredi 20 janvier 2017

Message de Genka: photo début XXè du dortoir du Chinchon.

cette carte a été postée le 14 novembre 1930

" Voici une magnifique reproduction d'une carte postale que Caroline GRABOS a déniché à Paris, qui date de 1930. 
D'octobre 1955 & jusqu'en septembre 1965 date à laquelle j'ai quitté le collège où j'étais surveillante d'internat pour partir enseigner en Algérie, j'ai connu ce dortoir, ces dortoirs, devrais-je dire, parce que si mes souvenirs sont bons, il y avait 3 étages de dortoirs, restés en l'état pour l'essentiel.

Les boxes existaient toujours: fermés par un rideau blanc en toile de lin, le poêle central avait été remplacé par des radiateurs individuels, en fonte, installés sous les fenêtres , près de la tête de lit.
 Les placards étaient les mêmes, le lavabo également. 
A droite du lavabo, le même que sur la carte postale, ils avaient ajouté un bidet.
Le miroir n'était pas aussi décoré: il était rectangulaire. 
Entre le miroir & le lavabo, nous disposions d'une tablette en faïence comme le lavabo & le bidet, le tout astiqué avec soin, le jeudi matin, jour où nous n'avions pas cours ainsi que le lit qu'il fallait refaire à fond & nettoyer, également, nos brosses à cheveux & nos peignes; remettre de l'ordre dans nos armoires que la surveillante nous faisait ouvrir pour vérifier si tout était en ordre; sinon, nous devions refaire le nettoyage ou la remise en ordre. 
Nous n'avions pas de chaise dans nos boxes & la table de nuit était un bois clair laqué, montée sur des pieds métalliques. 
Le lit était aussi, métallique: chaque élève devait apporter son matelas,(pas sûre!) ses draps, son polochon, ses couvertures, édredon & dessus de lit blanc. 
Le sol des dortoirs était en parquet ciré, le même que la carte postale, & pour le protéger, sous le lavabo, un linoléum avait été posé. 

Aux fenêtres, il y avait des rideaux blancs épais, en lin, comme le rideau des boxes. 
Nulle décoration sur les murs & il n'était pas question de coller ou d'épingler photos ou pages de revues comme nous le faisions chez nous. 

Quelques boxes au milieu du dortoir, n'étaient pas individuels: 3 élèves l'occupaient, de chaque côté de l'allée centrale & la surveillante occupait également un box. 
Elle était attachée à un dortoir mais l'une d'entre elles effectuait un roulement quand elle s'absentait pour aller suivre des cours à la Fac ou pour aller ailleurs, récupérer un peu.
J'ai passé 8 ans, adolescente, dans ces dortoirs, puis un an , en qualité de surveillante d'internat.

Nous avions la plupart d'entre nous, des lampes de poche qui nous permettaient de lire, sous nos draps, la nuit: j'ai beaucoup abusé de l'utilisation de ces lampes jusque tard dans la nuit pour avancer dans la lecture de livres empruntés à la bibliothèque du collège mais aussi, de livres achetés quand j'ai pu me les offrir grâce à l'argent gagné pour des cours de soutien scolaire que je donnais à une jeune parisienne qui venait en vacances à la campagne l'été ou plus tard, comme monitrice de colonie de vacances. 
Durant neuf mois & demi, 5 jours par semaine de classe pour celles qui avaient la chance de rentrer chez elles le samedi soir après 17h pour revenir le lundi matin, nos nuits se passaient dans ces dortoirs qui résonnaient du bruit des camions qui circulaient sur le boulevard du Chinchon, passage obligé de la Nationale 7. 
Je me souviens de ce détail car, habituée au calme  de la campagne gâtinaise de l'après-guerre, j'ai mis quelques jours à faire abstraction du bruit de la circulation routière.

Merci à Geneviève pour ses souvenirs. 

Je peux ajouter les miens puisque de 67 à 69, j'y étais pionne d'internat...4 nuits par semaine plus des roulements pour les week-ends, j'étais dans un box central.

Preuve que la mémoire est labile: aucun souvenir d'avoir un lavabo dans chaque box. J'imaginai des rangées de lavabos avant d'entrer dans le dortoir ???

Moralité: 
- nécessité d'écrire et ....que ça fait plaisir de se relire 30, 40 ou 50 ans plus tard !
J'ai conservé mes agendas, je peux donner mes emplois du temps (nous faisions 40 heures par semaine auxquelles il faut ajouter 2 aller-retours sur Paris, et les cours de télé-enseignements... ainsi que des remplacements de profs)
- les échanges permettent d'améliorer les souvenirs.


mardi 3 janvier 2017

Le Musée GIRODET s'enrichit d'une oeuvre d'un élève du maitre

La "Société des Amis du Musée GIRODET" de Montargis a beaucoup œuvré depuis les abominables inondations.

Nombreuses associations se sont mobilisées.
Beaucoup d'argent récolté...mais encore beaucoup d’œuvres à restaurer.
La ré-ouverture du musée ne sera fera pas cet été comme initialement annoncé...sans doute vers la fin de l'année et... pas avec les choix minutieusement déterminés.

Cependant, grâce à la Société des Amis du Musée, ce dernier pourra présenter ce joli tableau de Fortuné DUFAU.

Pour votre information, voici ce que j'ai trouvé sur ce peintre:
Fortuné Dufau, né à Saint-Domingue vers 1770, mort à Paris le 18 juin 1821, est un peintre néoclassique français.
Peintre d'histoire, Fortuné Dufau est l'élève de Jacques-Louis David. 
À son entrée dans l'atelier, David charge Anne-Louis Girodet de former Dufau. 
Après son apprentissage, il poursuit sa formation artistique en Italie. 
Soldat réquisitionnaire pendant la Révolution, il est fait prisonnier en Belgique, et est déporté en Hongrie.
De retour en France, il expose au Salon de 1801 à 1819.
 En 1803, il fait partie des peintres choisis par Dominique Vivant Denon, pour faire le portrait officiel du premier Consul Bonaparte. 
Il est l'auteur d'œuvres comme Saint Vincent de Paul remplaçant un galérien, Ugolin dans sa prison (1808), Gustave Wasa haranguant les Dalécarliens (1819) et Napoléon faisant restituer les objets pillés par ses soldats en Égypte. 
Comme portraitiste, on lui connaît un portrait d'Alfred et Paul de Musset enfants (1815) conservé au musée Carnavalet à Paris. 
À la Restauration, il est nommé professeur de dessin à l'école de Saint-Cyr. 
Après avoir quitté cette fonction, il meurt dans la misère en 1821.

Le Président et le Trésorier de cette association sont, comme nous, d'anciens élèves du lycée.
Restés sur la région, ils continuent à faire connaitre le patrimoine de "notre" Montargis.
Prenez contact avec eux si vous souhaitez faire des dons (déductibles fiscalement) et/ou voir votre nom inscrit parmi les donateurs.
Tout simplement par envoi d’un chèque à l’ordre des "Amis du musée Girodet" qu’il faut adresser aux 
  Amis du musée Girodet   
 2, Fg de la Chaussée   45200 Montargis.
Le reçu fiscal sera émis ultérieurement.
Vous pouvez consulter le très beau site officiel du musée http://www.musee-girodet.fr

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