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- Nous procédons par cercle d'affinité: "Qui souhaite retrouver qui?". Voir détails dans la page: "Pourquoi ce blog?" reprise du 1er message publié.

- Ne mettez pas de commentaire sous les articles pas plus que sous les pages...car personne ne va les lire.
Je ne suis que la plume à votre disposition, Christiane LANIER jusqu'en 1971, DAIRE (ép d'Etienne) mail:christianedaire@orange.fr
Vous me donnez des infos...Je les publie. Vous souhaitez retrouver des "anciens", je vous donne des coordonnées (sauf 1 sur 1.220) ou nous faisons des recherches.

- Si vous le souhaitez, venez-nous rejoindre: soyez les très bienvenus dans notre aventure, reprenez contact avec vos copains...d'hier...
- Notre blog est le votre: http://lycee-en-foret-montargis-1961-1971.blogspot.com

ci-dessous 3/4 gauche: des "articles" (précédés d'une date) s'empilent, dans le 1/4 droit des "pages" avec des listes, des photos de classe ordonnées, nos têtes d'aujourd'hui, photos d'avant lycée....

lundi 26 février 2018

Un nouveau miracle: Geneviève GARNIER découvre sa term sur le site "photos de classe"

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Un vrai miracle: 
Sur notre listing nous avons 5 lignes portant le même nom de famille 
- Françoise GARNIER 62-65, n47, avec mail, coordonnées, présente au Ralef 2011
- Jean GARNIER 62-64, n45, Ca, mail et coordonnées
- Laurence GARNIER ép GAUTHIER 69-72, n53, Ca, ville pas de mail
- Patrick GARNIER 63-73, Ca, Fb, n52, mail et coordonnées
- mais sur la ligne de Geneviève GARNIER: rien (aucun détail: pas de date de présence...)
...et cette semaine, un message de sa part avec la photo 1965-66 SE, tous les noms initialement proposés (il y a quelques années)... mais surtout elle nous propose un ordonnancement...
Grace à Geneviève, nous pouvons raviver nos souvenirs: 
1 - 1 Hélène MIKOLAJACK - 2 Elisabeth THIBAULT - 3 Philippe LECLERC - 4 Claude GUYARD - Jacqueline LACHAUD - 6 M.Eve LAURENT 
2 - 1 Suzanne PARSIGNEAU - 2 Jacqueline MORIN (?) - 3 Françoise DOBSOVIC - 4 Colette DORARD - 5 J.Pierre RIMBERT - 6 J.Pierre COSSON - 7 Jacques RASTIER(?) - 8 BONNEVILLE (?)
3 - 1 Françoise DUBREUIL - 2 Danièle SIGURET - 3 Réjane COTELLE - 4 Claire CHESNEAU - 5 Alain 
     COLLUMEAU 6 Régine GITTON - 7 J.Pierre LUCIEN - 8 Jacques DARBIER
4 - 1 Sylviane BLANCHET - 2 Josette ANDRE - 3 M.France BOFFIN - 4 Catherine DURAND - 5 Gérard 
     LEGUELTEL - Dominique DUDRAGNE  - 7 Alain LALOT (?) - 8 Alain DUMET (?)
5 - 1 Colette DESPIGNES - 2 Jocelyne ANDRE - 3 J.Pierre SIMENON - 4 J.Marie AUBERT - 5 J.Pierre 
      ARNOUX - 6 Marcel MOREAU - 7 Geneviève GARNIER - 8 Gérard PROUST (?)

De quoi enchanter ces semaines bien moroses....
Quel plaisir de regarder à nouveau cette photo...mais aussi...et je l'ai très souvent écrit: "plus on regarde ces photos...plus on retrouve des noms..." Il faut préciser que j'ai imprimé la photo et avec une loupe...j'ai découvert plusieurs visages familiers: 
- Hélène MIKOLAJACK, elle n'avait pas été placée dans notre listing car...personne ne me l'avait demandé. Pourtant c'était une copine (discrète) et ici elle est au 1er rang...Qu'est-elle devenue?? J'ai essayé son nom sur l'annuaire, google...sans succès

- Jocelyne et Josette ANDRE, elles étaient des élèves modèles, ne prenant que rarement la parole en classe...mais travailleuses...et on pourrait ajouter "évidemment"...elles furent toutes les 2 enseignantes. Elle sont restées sur la région. Comme moi, elles ont fait leurs années collège au CEG Pasteur, ont participé à notre cinquantenaire le 9 septembre 2009. Elles ne gardent que peu de souvenirs du lycée et ne souhaitent pas participer à nos Ralef...mais si vous me demandez leurs coordonnées, je me ferai un plaisir de transmettre.
Nombreux de cette classe n'ont pas réussi leur bac de la 1ère fois (22% dans la SE2, sans doute semblable dans cette SE1) ....donc nombreux se sont retrouvés, à nouveau, en SE l'année suivante.

J'ai, bien évidemment,  mis tous ces renseignements sous la photo dans la page "1961-1971: nos photos de classe"....mais j'ai pensé qu'il vous plairait de savoir qu'une nouvelle "ancienne" avait découvert notre blog... et qu'elle nous avait placé les élèves de sa classe.

Comme je ne me souvenais pas de Geneviève, j'en ai profité pour glaner quelques renseignements:
Elle se souvient de Danièle GUILTAT et des sœurs ANDRE...et lors d'un 2ème échange épistolaire...elle m'apprend qu'elle a toujours habité Orléans (ou à proximité) et....deviner ...elle aussi, avait été enseignante...
et elle a conclu son message par: 
"A bientôt, pour une autre photo de classe"
Je peux vous assurer que cela fera l'objet d'une nouvelle publication!!
Faites comme Geneviève, écrivez-moi
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Photos du Chinchon (58-59 et 61-62) reçues de Geneviève GARNIER

Geneviève GARNIER (63-66) vient de découvrir notre existence par Trombi
Elle m'a envoyé une photo de sa term: 1965-66 SE (je peux préciser 1 puisque j'étais dans la SE2). J'attends son accord pour publier sur notre blog.

Aujourd'hui ce sont 2 classes du Chinchon qu'elle m'envoie. 
Je les mettrais ultérieurement à leur place (dans la page de droite " "Avant 64: nos années collège sauf Foret"), mais je veux que vous les découvriez sans attendre: 

1958-59 6è
Plusieurs visages "autrefois" familiers...mais pour mettre des noms ?? 2-7, 3-2, 3-3, 3-6, 3-9, 3-10, 4-3...en 4-8 n'est-ce pas M.Hélène GUENOU ?

1961-62 4èM1
Même constat....mais ici, des copines de primaire 3-3: Odile HUTTIN  4-1 Dominique MONERIE (ép GERBANOWSKI). Chantal GRENIER pourrait être en 3-4

Geneviève a écrit qu'elle allait mettre les noms...mais si vous pouvez l'aider....

A plusieurs, on est toujours plus fort. 

Elle a ajouté un montage : 50 ans entre ces photos
et...sur cette photo de 66, je la reconnais...

Merci, merci, ce blog est le votre...

dimanche 11 février 2018

Renée de France (1510-1574) figure emblématique de Montargis

Le nom de "Renée de France" est familier aux montargois (ou du moins aux anciens montargois que nous sommes)...mais j'ignorais son histoire...
Voici donc un article reprenant les infos trouvées:
Renée de France, comtesse puis duchesse de Chartres, comtesse de Gisors et dame de Montargis
née à Blois le 25 octobre 1510, morte à Montargis le 12 juin 1574 
est la fille cadette de Louis XII, roi de France, et d'Anne de Bretagne.
Ses parents :
Anne, fille du Duc de Bretagne François II et de la Princesse de Navarre Marguerite de Foix est née à Nantes en Janvier 1477. 
Elle devient Reine en France en épousant Charles VIII au Château de Langeais le 6 décembre 1491 ...plusieurs fausses couches et 6 enfants morts en bas âge (une grossesse tous les 14 mois). 

Anne de Bretagne se retrouve veuve le 7 avril 1498 (Charles VIII décède après avoir heurté le linteau d’une porte au Château d’Amboise) et devient "Reine douairière" de France. 
Son cousin, devenu Roi de France, Louis XII, 36 ans, fils de Charles d’Orléans et de Marie de Clèves, souhaite épouser la jeune veuve (21 ans), mais il est marié depuis 1476 à Jeanne de France, fille de Louis XI. Mariage annulé par le pape pour stérilité.
Mariage d’Anne et Louis XII au Château de Nantes 8 janvier 1499:
 4 enfants issus de ce mariage dont seules 2 filles survécurent:
-      Claude de France  née 1499 qui deviendra Reine de France en 1515 en épousant François 1er
-      Renée de France née en 1510

 Anne de Bretagne est morte à Blois en Janvier 1541 à 36 ans
son 2è époux Louis XII

Renée de France est donc la belle-sœur de François 1er, tante d'Henri II et grand-tante de trois rois François IICharles IX et Henri III.
Elle fut mariée à l'âge de 18 ans au duc Hercule II d'Este et passa trente-deux ans en Italie à Ferrare.
Princesse évangélique dès les années 1530, Renée de France fut confrontée à l'hostilité de son mari, le duc de Ferrare et de Modène, pour les idées nouvelles et dut subir de violentes pressions pour l'abandon de ses opinions religieuses.
Après la mort de son époux en 1559, Renée de France s'installa en France à Montargis où elle dressa une église réformée. Elle y accueille nombre de réfugiés protestants durant les guerres de religion.
Princesse éclairée de la Renaissance et femme de tempérance, elle se heurta à la misogynie des ministres protestants et s'opposa à la passion et l'intransigeance de ses coreligionnaires.
Sa fille Anne d'Este, grande dame de la cour de France fut l'épouse du duc François de Guise, chef charismatique du parti catholique au moment des guerres de religion.
Jeunesse et mariage:
Renée de France perdit sa mère (Anne de Bretagne) à quatre ans, son père (Louis XII) à cinq, sa sœur à quatorze ans (Claude de France, qui avait épousé en 1514 François d'Angoulême, mourut en 1524).
Renée de France fut confiée par sa mère à Michelle de Saubonne, mais la Cour écarta celle-ci car elle défendait d'un peu trop près les intérêts de sa pupille et professait déjà des idées proches de la réforme. Certains affirment sans preuves que Lefèvre d'Étaples aurait présidé à sa formation intellectuelle et religieuse. D'ailleurs la jeune princesse était un peu plus âgée que les enfants royaux dont l'humaniste supervisait l'éducation vers 1525. De même il ne reste que quelques lettres de Renée à Marguerite de Valois-Angoulême, duchesse d'Alençon puis reine consort de Navarre. Il est difficile d'en déduire qu'à son départ pour Ferrare, Renée était proche du cercle évangélique de Meaux et de sa protectrice, sœur de François Ier.
Renée de France épousa le 28 mai 1528, à Paris, Hercule II d'Este (1508-1559), duc de Ferrare, de Modèneet de Reggio (fils de Lucrèce Borgia), et lui apporta en dot le duché de Chartres, le comté de Gisors et le domaine de Montargis. Le tout se montait à 12.500 écus de rente, soit 25.000 livres tournois, à l'époque du mariage.
Cette somme était extrêmement modeste pour une princesse du sang qui aurait dû hériter du duché de Bretagne, et ce d'autant plus que la Couronne, dès 1530, avait pris du retard dans le paiement de la pension. Le contrat de mariage de ses parents, Louis XII et Anne de Bretagne spécifie clairement que le duché de Bretagne devait revenir au deuxième enfant, mâle ou femelle, donc à Renée. À ce sujet, Renée intentera, bien plus tard, un procès contre le roi Charles IX afin de récupérer son héritage de droit, mais sera déboutée.
Hercule II marié à Renée de France


Ils eurent comme enfants :
·         Anne (1531-1607), duchesse de Guise puis de Nemours, mariée
·         Alphonse II d'Este (1533-1597), duc de Ferrare, de Modène et de Reggio

·         Lucrèce (1535-1598), mariée en 1570 avec François Marie II della Rovereduc d'Urbino (1549-1631)

·         Éléonore (1537-1581)

·         Louis d'Este (1538-1586), cardinal d'Este, évêque de Ferrare, archevêque d’Auch

 

Persécutions en Italie:

À Ferrare, Renée de France réunit autour d'elle une foule d'hommes doctes, dont de nombreux protestants, venus d'Italie, d'Allemagne, de France, de Genève ; 

Elle employa comme secrétaires Lyon Jamet et Clément Marot (1496-1944 à Turin), 


Renée de France protégea de nombreux coreligionnaires poursuivis pour leurs idées religieuses : Camillo RenatoLodovico DomenichiIsabelle Bressegna, etc.

Elle rassembla autour d'elle, dans les années cinquante, des réfugiés venus de l'Europe entière, sans manifester pour autant le désir de structurer ce mouvement à la manière des calvinistes de Genève.
L'année-charnière de son séjour italien, celle où se déploie son engagement politique et religieux est 1536: elle reçut au printemps Jean Calvin qui s'arrêta à Ferrare ; elle défendit avec succès un chantre arrêté pour ses propos blasphématoires au sortir de la messe, le jeudi de la Cène; enfin elle fit libérer son secrétaire, Jean Cornillau, emprisonné pour n'avoir pas répondu à la convocation ducale.
(Calvin 1809-1865 Suisse)

François Ier, par le biais de ses ambassadeurs à Venise Georges de Selveévêque de Lavaur
et Georges d'Armagnac, futur cardinal, intervint en sa faveur et Marguerite de Navarre relaya le bruit, que propageait Michelle de Saubonne, dame de Parthenay, sa dame de compagnie, selon lequel Hercule II cherchait à faire mourir de désespoir et de honte sa femme.
Dès 1537, semble-t-il, Renée de France commença à correspondre avec le réformateur de Genève, Jean Calvin, qui signait «Charles d'Espeville»: les derniers éditeurs des œuvres de Calvin (Droz, mars 2006) ont revu la datation de la première lettre du réformateur que l'on plaçait jusque là en 1541. Ses livres de comptes, conservés à Turin, témoignent de son engagement calviniste, et de l'achat de nombreux ouvrages réformés.
L'année 1554 représente une cassure dans cet engagement : admonestée par Matthieu Ory, grand inquisiteur de France envoyé par Henri II, emprisonnée et interrogée par le jésuite Claude Pelletier en présence de l'inquisiteur local de Ferrare, Girolamo Papino, isolée au Castello, elle accepta d'assister à la messe, de communier et de se confesser, reniant ainsi en apparence sa foi. Mais libérée, elle poursuivit son œuvre plus discrètement, à la déception de Calvin qui aurait voulu en faire « l'héroïne » du parti. La correspondance de Calvin témoigne de sa déception à l'égard de celle qui refusait ainsi de devenir la « vitrine » du parti réformé, à l'époque où sont publiés les premiers martyrologes calvinistes.

De l'Italie à la France : Au milieu des guerres de religion

De retour en France en septembre 1560, après la mort de son époux (3 octobre 1559), elle s'installa à Montargis. 
Elle y accueillit les réformés qui voulaient s'y réfugier, malgré les menaces de son gendre, le duc de Guise, et de la Couronne. 
Agrippa d'Aubigné évoqua le refuge de Montargis où lui-même fut accueilli alors qu'il était en fuite, avec son précepteur. 
Théodore Agrippa d'Aubigné né en Saintonge en 1552, mort à Genève en 1630 
c'est un homme de guerre, écrivain "controversiste" et poète baroque:

Durant les trois premières guerres de religion, Renée sut préserver Montargis grâce à d'habiles négociations avec les armées protestantes et l'armée royale commandée à partir de novembre 1567 par le duc d'Anjou, futur Henri III.
Elle imposa l'idée que cette ville, située sur un axe fluvial stratégique, pouvait rester une poche de neutralité n'accueillant ni un parti ni l'autre. 
L'amitié qu'elle entretenait avec ses voisins les Coligny, ainsi que la proximité de sang avec la famille royale, lui permirent, malgré quelques révoltes des habitants, de conserver cette place.
Proche de son plus jeune fils, le cardinal Louis d'Este, et de sa fille aînée Anne d'Este, Renée ne manifesta pas de désaccord apparent au remariage de la dite fille, en 1566, avec le duc de Nemours; certaines familles influentes à la Cour manifestèrent au contraire leur mécontentement, parmi lesquelles la famille du précédent époux, le duc François de Guise assassiné en 1563, et la reine de Navarre, Jeanne d'Albret, favorable au mariage de sa cousine Françoise de Rohan avec le duc de Nemours.
On voit donc que les relations mère-fille ne peuvent s'évaluer à l'aune des différences confessionnelles: Renée était protestante, Anne avait épousé à la suite deux fervents catholiques. Pourtant, Renée manifesta toujours la plus grande solidarité avec sa fille aînée. Au contraire, Renée critique, dans l'une de ses lettres, la reine de Navarre dont elle conteste le fanatisme, dangereux pour le pays, et immoral : elle affirme que Jeanne d'Albret se plaît à répandre des rumeurs, des mensonges, par prosélytisme religieux.
Elle critique ainsi un pilier du parti protestant, manifestant son esprit d'indépendance. De la même manière, il nous reste des missives où elle critique Calvin, et en particulier toute tendance à mettre un pays à feu et à sang par conviction religieuse : on peut ranger Renée de France, semble-t-il, dans le parti des moyenneurs, c'est-à-dire de ceux qui voulaient la paix à tout prix, la concorde, au prix de quelques concessions religieuses et politiques à leurs yeux nécessaires.
Les relations avec ses enfants furent contrastées durant ce séjour français : un grand amour la liait à Anne et Louis, son cadet, cardinal d'Este, qui lui aussi faisait carrière à la cour de France ; la méfiance et la déception caractérisaient ses relations épistolaires avec son fils aîné, Alphonse ; enfin elle ne semble pas avoir été très proche de ses filles cadettes, Eléonore et Lucrèce.

Une fin de vie discrète, dans la pratique réformée:

Présente aux noces de Henri de Navarre et de la princesse Marguerite, en 1572, son hôtel fut, semble-t-il, protégé par les gardes de son beau-fils le duc de Nemours, lors du massacre de la Saint-Barthélemy.

Silencieuse, la duchesse quitta Paris sous la protection d'une escorte royale et guisarde, sans doute, car elle est la grand-mère du duc de Guise Henri.
Suivit une période de relative discrétion (épistolaire tout au moins) jusqu'à son décès, deux ans plus tard.
Il semble que jusqu'à la fin, elle ait poursuivi son travail de protection des réformés, recueillant les ministres persécutés, les errants, dans son château de Montargis, « jusqu'à entretenir, dit Brantôme, plusieurs centaines de réfugiés à la fois ».
À la fin de sa vie, elle se préoccupa de la succession du duché de Ferrare, cherchant à persuader son fils cadet, Louis, cardinal d'Este, d'abandonner l'état ecclésiastique pour prendre la suite de son frère Alphonse II, qui mourut sans descendance. En vain.
À sa demande, sa fille aînée, accourue à sa mort, la fit enterrer sans pompe dans l'enceinte du château, on ne sait où. 
C'est d'ailleurs Anne d'Este qui reçut Montargis que, depuis son procès avec la Couronne, réglé en 1571, Renée tenait en usufruit.
 Chateau de Montargis, d'après Jacques ANDROUET du CERCEAU vers 1565
Puis vers 1808, et en 1982

Voici l'histoire de Renée de France.

Il était donc logique que le temple construit dans les années 70, sur la butte de l'ancien château porte le nom de "Centre Renée de France":

"Accueillis dans un bâtiment cultuel moderne remarquable à côté du château de Montargis, outre les lieux et la vue sur la ville, vous découvrirez l'exposition "Luther ouvre les portes à la modernité" préparée dans le cadre du 500ème anniversaire de la Réforme luthérienne.

Ce blog est le votre, informez-moi, si vous souhaitez publier ici.

samedi 10 février 2018

Alain MALFUSON (pi 61-65)

 "Evelyne CHARLES ép BOUARD (lycée 61-64) vient de m'avertir de la disparition d'Alain MALFUSON
 Alain a fait l'ouverture du lycée, puis il a du être parmi les 1ers pions du lycée en foret avec Philippe Girardy 
 Son épouse Murielle née DUPRE y était élève de 62 à 66.
 Ils habitaient depuis très longtemps à Bellegarde et pensaient se rapprocher de Montargis dans l'avenir.
 Alain et Murielle étaient avec nous au dernier Ralef (avril 2016)
 Alain n'avait que 75 ans. 
Pour ses 70 ans, il avait réuni ceux qui étaient pions avec lui...."

Ceci est un extrait du mail que j'ai envoyé à ceux qui (d'après moi) l'avaient connu.

Voici une partie des réponses de ceux qui ne pouvaient pas se déplacer:

Réponse de Christian VIOLAS 
Merci  Christiane de m’avoir adressé ce triste mail. 
Je ne pourrai pas être présent mardi, les joies d’être un grand père comblé entraînent des contre parties. 
Je ne prends pas régulièrement le temps de visiter le site du RALEF et un petit mail de rappel est toujours le bien venu, même s’il colporte un peu de tristesse en plus de la nostalgie du passé.
Je note la date du prochain rassemblement et espère bien être présent. 
 Je t’embrasse, à bientôt, Christian.

Réponse de Philippe GIRARDY 
Bonjour , 
Je ne serai malheureusement pas à Montargis , mardi … 
Je présente mes très sincères et très attristées condoléances à Muriel
Mes amitiés à toutes celles et tous ceux de cette époque au Lycée en Forêt : que de souvenirs … 
Ph.GIRARDY

Réponse de Geneviève exKMIEC et de Claude CHAMPEAUX   
Bonjour Christiane,
 C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons la disparition d'Alain MALFUSON: Claude et moi-même présentons à son épouse ainsi qu'à sa famille nos plus sincères condoléances.
Alain faisait partie effectivement de tous les pions qui étaient toujours de sortie avec nous quand il fallait aller manger un steak à la "Commodité" au restaurant des Routiers, après une séance de cinéma, avec KUBIAK, BOULAS, MOREAU, MALIKI et les autres de 63 à 65.
Nous avons passé les plus belles jeunes années de notre vie en temps que pions: Alain avait un humour très fin et nous l'aimions beaucoup. 
Nous avons été heureux de le revoir lors du dernier Ralef en 2016. 
Il a bien fait de fêter dignement son anniversaire des 70 ans: de bons moments auxquels nous n'avons pu assister et que nous regrettons aujourd'hui.
Hélas, oui, tous les copains-copines disparaissent de plus en plus, autour de nous, nous laissant avec nos souvenirs.
Bises bien tristes.

Réponse de Claude COCHARD  
Merci Christiane pour cette bien triste info relative à un pion que je n'ai connu qu'une année.
Si ma mémoire est bonne (?), un garçon droit charmant et particulièrement courtois.
Bien cordialement, Claude COCHARD

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.... Je me doutais que de fidèles montargois seraient là:
- J.Claude et M.Françoise BOULAS
- Bernard et Annick KUBIAK, 
- Guy DELAVEAU, 
- Armel MOREAU 60-61, pi 61-67 (qui était resté proche d'Alain)
- mais aussi Jean Claude CHAPUS (pi 61-64), marié à Martine DOMINICE (60-63)
-   François BECQUET (60-63, pi 63-68), nous savions qu'il avait été dentiste à Montargis, retraité, nous n'avions pas ses coordonnées.
- et.. un pion des débuts, venu depuis Rennes et un autre ..
   J'ai vu de loin Evelyne CHARLES 61-64 (parents pharmaciens à la Gloire)...

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... Pendant la cérémonie, 2 copains d'Alain ont dressé son portrait:
 Carrière professionnelle: prof d'Anglais,
 a tissé des liens avec des allemands (nombreux échanges)
 beaucoup voyagé surtout en Europe, 
avec ses copains: tarot, mais aussi tournoi de bridge (venait souvent à Montargis)
 belle culture générale qu'il a montré en participant à un jeu télévisé....

En attendant le début de la cérémonie, (nombreuses personnes debout car seulement 125 chaises), le pasteur nous a raconté la raison du nom: centre "Renée de France" (Fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne, sœur de François 1er et tante des 3 rois suivants)...
Proche du cercle évangéliste, puis mariée à 20 ans, elle part pour l'Italie où elle vivra 20 ans. Veuve, Renée de France revient à la cour de France mais elle s'éclipse à Montargis juste avant la St Barthélémy....Elle fera de Montargis un centre d'accueil pour tous les prostestants....

Le nom de "Renée de France" m'évoquait Montargis, mais j'ignorais qu'elle avait été une pionnière du protestantisme. 
Cette page de l'histoire de Montargis fera l'objet d'un article spécifique car j'ai trouvé beaucoup d'informations sur Wikipédia....et..je pars de l'a priori que vous devez être nombreux à ne pas connaitre cette grande page de l'histoire de notre commune d'origine.

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Je viens de téléphoner à Martine exDOMINICE, elle m'a rappelé les noms d'autres pions de cette époque: 
- J.François LAURENT (pi 61-65) (je crains de l'avoir oublié dans mon envoi initial alors que j'avais son mail)
- BERTON (pi 61-65) il nous manque le prénom....et nous n'avons aucune coordonnée...

....je n'arrive pas à me rappeler du nom de celui qui était venu de Rennes...Bernard KUBIAC lui donné ma carte de visite et je lui ai proposé d'aller voir sur notre blog.

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Ce blog est le votre: n'hésitez pas à m'écrire (christianedaire@orange.fr) je me ferai un devoir et un plaisir de transmettre.

Sauf imprévu, nous essayerons d'organiser un 3è Ralef en 2019, 
avons repéré une date possible : samedi 25 mai (2019).  

Le temps passe trop vite, trop de proches nous ont déjà quittés.
Prenez grand soin de votre santé.